Boot Camp Raid Amazones

Boot Camp Raid Amazones

Nouveau projet, nouveau voyage : la Californie pour participer au Raid Amazones !

Pour cette 15ème édition du Raid Amazones, j’ai eu la chance d’être invitée par Visit California France pour porter ses couleurs et représenter la Team CaliVenturers constituée de Manon du site Melty.fr, Anne du blog Annedubndidu.com et moi-même via mon blog MadebyMaider.com et la Team Aventuriers dont je fais partie.

Fondé en 2001 par Alexandre Debanne, Gil Mention, Jean-Louis Conesa et Nadia, le Raid Amazones est le seul raid aventure exclusivement réservé aux Femmes où les amazones parcourent le monde.
Après le Cambodge en 2014, Bali en 2015, le raid va transporter les amazones vers la Californie du 12 au 20 novembre 2016 pour une aventure incroyable dans la région de Palm Springs !

Au programme de ce séjour sportif : trekking de plus de 20 km dans Joshua Tree National Park, course en canoë de 16km sur Salten Sea, 40 km en VTT dans le désert d’Anza Borrego, triathlon et chasse au trésor à Los Angeles… et d’autres épreuves comme du tir à l’arc !

Histoire d’arriver plus motivées que jamais, nous avons participé début octobre au Boot Camp Raid Amazones. L’occasion de se familiariser avec certaines épreuves et s’entraîner au mieux pour le jour J !
Voici le résumé de ce week-end avec l’équipe du Raid Amazones et les filles de Visit California.

Raid Amazones
Le rendez-vous est pris pour Sillé le Guillaume. Ca ne vous dit rien ? Moi non plus ! Je ne connaissais pas mais, pour info, cela se situe dans la Sarthe. Le complexe sportif au bord du lac est très sympa et l’équipe au top. Durant ce week-end sportif et nature, ce sera l’occasion de découvrir les valeurs du Raid Amazones entre dépassement de soi, partage, convivialité et solidarité.

Arrivées dans la nuit avec ma coéquipière de choc Manon, on prend nos marques. On prend la pluie aussi. La première soirée se passera dans le restaurant local « Au Trappeur », ça ne s’invente pas !  On fait connaissance avec les organisateurs du Raid Amazones et les autres équipes dont la Team des Breizh Raideuses qui met l’ambiance d’emblée. Vive la Bretagne !

Le premier jour, ce sera une journée découverte pour moi avec initiation au tir à l’arc, course d’orientation et sortie en canoë à deux. Le « à deux » a son importance ! On terminera le weekend par une sortie VTT, histoire de s’en rappeler au réveil le lendemain.

Tir à l’arc
Je découvre que mon oeil droit est mon oeil directeur, j’apprends les bases et règles de sécurité puis j’enchaîne les flèches à différentes distances. Je me prends pour Katniss dans Hunger Games et je me découvre un talent caché pour le tir à l’arc. Ma coéquipière assure aussi, il faudra donc scorer sur cette épreuve pendant le Raid Amazones !

Raid Amazones

Course d’orientation
Une carte, des points et des énigmes à trouver, c’est parti pour 1h de course. C’est parti pour 1h de prise de têtes ! On tourne la carte, on prend un mauvais chemin, on revient sur nos pas et éventuellement on trouve le bon repère ! Au final, on s’en sort pas trop mal mais niveau efficacité… on peut mieux faire !

Canoë
J’en ai déjà fait à l’occasion mais toujours seule, ma coéquipière aussi. On se dit que ça devrait aller, on déchantera très vite ! Ca beau être un lac, il y a pas mal de vent ce jour-là. Non le canoë n’avance pas droit tout seul et je peine à l’orienter. Je suis frustrée, Manon à l’avant énervée. On switch les positions mais rien n’y fait à la différence que je comprends ce que je faisais mal en étant assise à la poupe.
On échange de nouveau et je parviens enfin à corriger la trajectoire du canoë pour avancer droit.

Raid Amazones
Raid Amazones
Raid Amazones
VTT
Dernier jour du Boot Camp, on part pour une sortie de 12km dans la forêt. Un peu de route, de la boue, des chemins cabossés et quelques côtes à grimper, l’itinéraire est bien complet ! Les jambes et les bras sont mis à rude épreuve, surtout quand on aime bien prendre de la vitesse dans les descentes en forêt.
Je fais rarement du VTT mais c’est toujours un plaisir, surtout dans ce cadre.

Raid Amazones
Raid Amazones

Quelques courbatures plus tard, le boot camp m’a donné un bon avant-goût de ce qui m’attendait et j’ai désormais hâte de découvrir la Californie… Les épreuves s’annoncent superbes, le tout dans des cadres spectaculaires et des grands espaces naturels que j’adore !

On se donne rendez-vous ce week-end à Los Angeles où je partagerai en live mes aventures sur instagram @madebymaider.

Vous pouvez retrouver Maider sur les réseaux : son blog Made by Maider, son Facebook, son Twitterson instagram

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Randonnée au Mont Baïgura

Randonnée au Mont Baïgura

C’est après avoir passé quatre jours de randonnée sur le GR10 que, afin de ne pas perdre le rythme, je suis parti grimper à nouveau le mont Baïgura. Situé entre deux régions du Pays Basque, le Labourd et la Basse Navarre, ce mont prend place au nord de la chaine pyrénéenne. Il se retrouve donc désenclavé des contreforts et offre une vue claire sur l’océan Atlantique ainsi que sur la chaine montagneuse.

Accessibilité
La randonnée commence à Ossés. En venant de la côte sur la D918, prendre la première à gauche juste avant la D8. La route s’appelle Gahardou.
Il faut rouler quelques minutes jusqu’à passer au dessus d’un cours d’eau via un petit pont. Le départ de la marche sera sur votre gauche. Juste après ce pont, la route tourne à droite où vous trouvez une entrée de champ pour vous garer. Suivre le cours d’eau pour trouver les premières balises ainsi qu’un panneau jaune marqué « Haltzamendi ».

Chiffres 
D+ : 810m
Ascension : 2h30
Descente : 2h
Distance : 15 Kms

randonnée Mont Baigurra
randonnée Mont Baigurra

Randonnée au Mont Baïgura

J’ai déjà effectué l’ascension de ce mont par le village d’Hélette. Curieux de découvrir une nouvelle facette de ce dernier, je prends un autre chemin depuis Ossès. Je commence ma rando à la frontale, j’ai gardé en mémoire les vues imprenables sur la naissance de la chaine pyrénéenne depuis le sommet. Je veux donc atteindre ce dernier le plus tôt possible afin d’avoir les meilleurs clichés et montrer ce spectacle à ma pote Candice qui m’accompagne.

Sur ce chemin il y a deux sommets, Le Baïgura qui est le principal et, juste avant, l’Haltzamendi légèrement moins élevé d’une dizaine de mètres. Après avoir laissé derrière nous un corps de ferme, nous attaquons la montée en longeant un ruisseau. Les premiers kilomètres s’effectuent dans la forêt où les Pottoks enlèvent les bogues de châtaignes afin de les manger. Puis rapidement, le chemin devient plus clair et nous laissons derrière nous les arbres pour emprunter une pente sèche et caillouteuse.
Après avoir longé le reste de ce qui devait être une bergerie, il nous reste quelques kilomètres avant d’arriver au premier sommet situé à 818m, l’Haltzamendi. C’est sur cette partie que nous rencontrons les plus belles lumières et, bien décidé à avoir les meilleurs clichés, je décide de ne pas suivre le chemin et de monter droit au « pic ».

randonnée pays basque
rando pays basque
En haut, nous prenons une première pause pour admirer ce qui nous entoure. En face de nous la chaîne pyrénéenne plonge ses racines sous les champs qui s’étendent a perte de vue. Au sud on observe les Crêtes d’Iparla rougies par le lever du soleil, vers l’ouest l’océan dominé par la Rhune et enfin au nord, nous avons le Baïgura qui nous nargue.

En reprenant le chemin, nous commençons à apercevoir les antennes hertziennes caractéristiques de ce mont. Souhaitant continuer à profiter de la lumière pour shooter et, malgré l’absence de chemin, nous préférons arpenter le versant Est. Ce dernier nous livre un tapis de fougères pas évident à dompter puisque nous ne voyons pas où l’on marche. Le dénivelé sur notre droite n’est pas monstrueux mais tomber ne serait pas la meilleure chose qui puisse arriver !
Avec le soleil levant, l’activité thermique créé par ce dernier génère par beau temps un vent qui vient longer les versants exposés et c’est à ce moment de la journée que les vautours viennent jouer avec les courants ascendants et descendants. Sur le chemin, la roche forme une extrémité qui me permet de me mettre juste au dessous d’eux. Je n’ai même pas le temps de sortir une grande focale, le spectacle est beau et rapide. Par le biais d’un col, nous retrouvons les balises jaunes qui nous mènent sur les derniers mètres du parcours et, après quelques minutes, nous voici au sommet admirant l’océan qui court à l’horizon.
Si vous avez la chance d’avoir une visibilité comme la notre, vous pourrez observer les villes de bord de mer et détailler les pics alentours jusqu’en Espagne.

Une randonnée facile qui est faisable en famille (tant que l’on ne sort pas des balises) ou comme nous entre potes. Pas de risque et rien de technique. Pour avoir croisé quelques coureurs, le parcours semble parfait pour préparer une course mais aussi pour ceux habitués aux routes plates qui souhaitent quelques chose de plus physique… Le tout avec une belle vue !

Vautour
rando pays basque
Baigurra

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Test Sac à dos Aventure FFR sur le GR10

Test Sac à dos Aventure FFR sur le GR10

Test du Sac à dos Vertical – Aventure 40L FFRandonnée Lady lors de ma randonnée de 4 jours sur le GR10.

Avant de me lancer en randonnée sur le GR10, j’ai reçu début octobre un sac à dos Vertical en test ainsi qu’un couvre-sac imperméable Vertical.
Sachant que 60 kilomètres de marche m’attendait, mieux valait que j’ai un sac qui tienne la route et moi avec !  Pour ce qui est du couvre-sac, le Pays Basque est vert pour une raison et qui plus est en montagnes où la météo peut être très changeante.
Après ces 4 jours de marche, voici quelques détails techniques et mes impressions sur le terrain.

CARACTERISTIQUES

– Sac léger (750g)
– Volume de 40L (grand compartiment principal de 30L et 10L pour le rabat)
– Plusieurs poches pratiques (latérales, sur les bretelles ou sur la ceinture)
– Tankas élastiques pour le portage des bâtons à l’arrière.
– Système de fixation des sangles avec élastique pour éviter le ballottement.
– Dos rigidifié par 2 barres alu & Pads mousse pour le confort
– Sangle pectorale ajustable en hauteur
– Demi Zip sur le bas du sac pour accéder au bas du sac
– Emplacement pour stocker la poche à eau
– Système D-Ring : 4 boucles sous le bas du sac à dos pour fixer des accessoires type tente, sacs de couchage, etc.
– Elastique de compression pour fixer des objets à l’avant du sac
– Sifflet de sécurité et éléments réfléchissants

matériel randonnée GR10

Test Sac à dos Vertical
Test Sac à dos Vertical
avis sac rando

MES IMPRESSIONS

Première prise en main
Le sac est super léger, c’est mon premier constat et sachant que j’aime voyager et marcher léger c’est un gros point positif. Mon sac fait une dizaine de kilos, le portage semble confortable même si relativement simple techniquement. Les bretelles s’ajustent vite et tout se clippe rapidement. Parfait, je n’aime pas passer des heures à me préparer !

Design
Préférant les design assez sobres, je ne suis pas fan de l’imprimé à fleurs et des poches latérales bleu ciel mais c’est une histoire de goûts ! Autre bémol, le rabat ne se tient pas vraiment lorsqu’il est très peu rempli comme c’était le cas pour moi. Cela ne gêne pas la marche pour autant, plus une histoire d’esthétique qu’autre chose.
Le gros plus du sac : le rangement ! Il est bien conçu à ce niveau et très pratique pour ranger ses affaires dans différents compartiments.

A l’utilisation
Passés ces 4 jours de randonnée, je suis globalement satisfaite. Le sac est stable, assez confortable même si j’aurais aimé que le système de rappel des charges soulage un peu plus le dos. Le sac doit aussi sa légèreté à cet aspect, difficile de tout avoir…
Autre gros point fort du sac à dos Aventure lady : il est très fonctionnel. J’ai tendance à être assez désorganisée donc j’ai vraiment apprécié toutes les possibilités de rangement qu’offre le sac ! On peut stocker énormément sur les grandes poches mesh latérales, mettre les éléments de valeur dans la grande poche du rabat et sa poche zippée intérieure, placer son portable sur la ceinture pour vite prendre une photo… Les poches sur les bretelles ou la ceinture permettent de vite accéder à ses affaires.

Test Sac à dos Vertical

Pour cette randonnée de courte durée, le sac à dos Aventure Lady a bien joué son rôle. Léger, confortable et pratique, je le conseille à celles qui partent pour quelques jours de marche et n’ont pas trop de poids à porter.  

Vous pouvez trouver le Sac Aventure FFRandonnée et le couvre-sac imperméable Vertical (qui n’a pas servi) sur le nouveau site monGR.fr.
En plus de sa partie boutique qui permet de s’équiper de la tête aux pieds, je vous conseille d’y jeter un oeil pour vous renseigner sur les différents sentiers du GR ou trouver quelques conseils pratiques pour  vous préparer dans vos prochaines randonnées.

 

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La TeamAventuriers sur les chemins de Grande Randonnée

La TeamAventuriers sur les chemins de Grande Randonnée

La Fédération française de randonnée pédestre (ffrp pour les intimes) lance un nouveau site visant à faciliter la préparation d’une grande randonnée en France. Vous pouvez retrouver leur site à l’adresse www.mongr.fr Elle a naturellement choisie l’équipe de la TeamAventuriers pour tester leur nouveau site en parcourant les magnifiques sentiers de Grande Randonnée afin de réaliser un reportage sur une partie du GR58 et une partie du GR10.

gr58-queyras-8

Le tour du Queyras avec Piotr

Piotr, blogueur sur le blog voyage Bien Voyager et sur le blog outdoor 1001 pas, a été sélectionné pour réaliser, du 18 au 22 septembre, un bout du Gr58 : le fameux Tour du Queyras, situé dans la vallée du département des Hautes Alpes et dans le parc régional qui porte le même nom. Il réalisera durant son parcours de 4 jours de marche un reportage photo qu’il partagera sur les réseaux sociaux ainsi qu’un reportage live sur snapchat. Il en profitera également pour interviewer les hommes et les femmes qui au travers de leur métier, gardien(ne) de refuge, guide, représentante du parc régional du Queyras… font la richesse de ce lieu.

Vous pouvez retrouver Piotr sur les réseaux : son blog 1001 pas, son facebook, son twitterson instagram, sur snapchat : piotrsursnap

Pour préparer son parcours, Piotr a évidemment reçu l’incontournable topo guide Gr58 de la ffrp qui même à l’air numérique trouve toujours sa place dans le sac à dos mais il a pu aussi tester des produits de la nouvelle boutique que vous pouvez retrouver sur le site mongr.fr A savoir :

  • Un pantalon cooltrek de la marque verticale
  • Une micropolaire
Les articles de Piotr sur son tour du Queyras :

Son montage photo du gr58 :

 

randonnée holzarté

Le Gr10 dans les Pyrénées avec Maider

Du 6 au 9 octobre, Maider s’élancera, quant à elle, sur les chemins du Gr10 côté montagne basque. Un coin des Pyrénées qu’elle connait bien mais qu’elle n’a jamais eu l’occasion de parcourir en suivant le Gr10.
Au programme de ces 4 jours de randonnée : Saint-Jean-Pied-de-Port, le pic d’Iramendy, la passerelle d’Holzarté (en photo ci-dessus), les gorges de Kakuetta…. Un parcours mythique à travers la forêt d’Iraty et les canyons de Haute-Soule.

Entre reportage photos et vidéo, elle partagera aussi en live ses aventures sur Instagram stories. N’hésitez pas à la suivre pour découvrir l’envers du décors entre les préparatifs, les étapes et réactions à chaud mais aussi les rencontres en chemin : https://www.instagram.com/madebymaider/

Vous pouvez retrouver Maider sur les réseaux : son blog Made by Maider, son Facebook, son Twitterson instagram

Pour préparer son Gr10,  Maider a également reçu le topo guide Gr10 de la ffrp. Pour l’accompagner, elle va aussi tester le Sac à dos Vertical – Aventure 40L FFRandonnée Lady et le couvre-sac imperméable Vertical.

Produits disponibles sur la boutique MonGR et retour d’expérience à retrouver par ici :

Le récit de Maider sur sa randonnée de 4 jours sur le GR10 :

Sa vidéo sur le GR10 « Wandering along the GR10 » 

 

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5 aventures à raquettes à faire cet hiver

5 aventures à raquettes à faire cet hiver

Vous le sentez vous aussi ce petit froid piquant apporté par le vent ? A la seule couleur du ciel et à la fraîcheur du fond de l’air, on sait aujourd’hui que l’hiver vient. Décembre est sur nous désormais et l’aventure, comme chaque année, se prépare à épouser les courbes douces de la neige. Pour certains les semelles des skis sont déjà fartées, pour d’autres ce sont les raquettes qui attendent à nouveau leur heure de gloire. Il y a un vrai plaisir, chaque hiver, à sortir son matériel pour affronter la rigueur du froid. On attend la neige avec autant de fébrilité et d’impatience qu’on guette le retour du printemps chaque avril. Pour donner le coup d’envoi à l’hiver, je vous propose aujourd’hui de découvrir 5 massifs à découvrir à raquettes en France, assortis d’une idée d’itinéraire.

Raquettes Vercors Aventure

1. Les Aravis : les Chalets du Béné

Flanquant le val d’Arly à l’Est et le massif des Bornes, à l’Ouest, les Aravis forment une longue crête et font face à la partie la plus occidentale du Massif du Mont-Blanc. Ils culminent à 2750 mètres avec la Pointe Percée, un magnifique sommet qui permet de prendre la mesure de cette petite chaîne de montagne confidentielle. L’hiver venu, le massif est plus que jamais sauvage, offrant d’incroyables points de vue sur le massif du Mont-Blanc. Du sommet de Tête Noire, facilement accessible par un beau chemin forestier, la vue porte du Chablais au Beaufortain et épingle les principaux géants de ce massif unique. A commencer par Toit de l’Europe en personne qui accompagne le randonneur tout au long de son itinéraire. Une randonnée prestigieuse et pas franchement difficile.

Difficulté : moyen | Distance : 9 km max | Durée : 2h15/4h30 | Dénivelé : 400/700m
Carte : IGN 1/25.000 TOP25 3531OT Megève, Col des Aravis
Accès : du Fayet, suivre la D1205 jusqu’à Sallanches. Dans Sallanches, au feu après le pont, tourner à gauche par D1212 direction Albertville, Megève, Cordon. Serrer à gauche pour poursuivre plus loin par D1212 dans cette direction. Passer le pont et ensuite tourner à droite par D113 direction Cordon. Rejoindre et traverser Cordon. Au niveau de la caserne des pompiers, tourner à droite direction parking du Peray et monter jusqu’au bout de cette petite route où se trouve le parking terminus.

Plus d’infos : site de Carnets de Rando

2. Le Dévoluy : la Tête du Lauzon

Tient-on là le plus méconnu des massifs montagneux des Alpes du Sud ? Excepté les connaisseurs, bien des personnes ont des difficultés à situer ce petit bout des Alpes à l’allure terriblement dolomitique ! Le Dévoluy du haut, celui de l’Obiou, du Grand Ferrand et, bien sûr, du Pic de Bure, ont des allures de paysages lunaires. Les amateurs de quiétude et de vallons isolés tomberont vite sous le charme de ces montagnes situées entre le Trièves, Buëch et Ecrins. Leur barrière occidentale est riche de sommets et de cols tous plus impressionnants les uns que les autres. Parmi ceux-ci le fameux col des Aiguilles, qui donne accès au non moins fameux et superbe vallon de la Jarjatte. Moins connu et plus septentrional, le col de Charnier est un lieu d’estive pour des centaines de brebis pendant l’été. L’hiver venu, c’est un domaine sauvage et peu fréquenté, abandonné à la rigueur de la montagne et dominé par la face sud du Grand Ferrand. La Tête du Lauzon s’élève juste à côté du col, bastion minéral offrant un panorama exceptionnel sur les montagnes environnantes. Loin des foules, plongez dans l’univers sauvage du Dévoluy avec cet itinéraire sportif et parfois technique.

Difficulté : difficile | Distance : 15 km | Durée : 5h30 | Dénivelé : 1090m
Carte : IGN TOP25 1/25.000 3337OT, Devoluy, Obiou, Pic de Bure
Accès : d’Agnières-en-Dévoluy, repartir direction de Saint-Disdier par la D937 mais, juste à la sortie du village, tourner à gauche par D317. Rouler environ 700m et quitter la D317 pour la D317A qui tourne en épingle à droite. Gagner le hameau de Lachaup et se garer sur le petit parking où se tiennent le gîte et la fontaine.
Plus d’infos : site de Carnets de Rando

3. Le Jura : la GTJ

A cheval sur le Doubs et le département du même nom, la chaîne du Jura est un bel ensemble de vallons forestiers ouverts et de reliefs doux qui se prêtent particulièrement bien à l’itinérance hivernale. Rien d’étonnant à ce que la GTJ, cette classique du trekking en neige y ait été tracée. Depuis sa création, en 2006, la version raquettes s’est imposée comme l’un des itinéraires français de grande randonnée hivernale incontournables. De Métabief, dans le Doubs, à Giron, dans l’Ain, ce sont 12 jours à travers les grands espaces du Jura qui attendent le randonneur. J’ai voulu en savoir plus sur les clés de ce succès et j’ai donc décidé de parcourir les premières étapes de cette GTJ jusqu’à Lajoux. Voici la première partie de ce périple, entre Chaux-Neuve et la Chapelle des Bois.

Difficulté : moyenne | Longueur : 11 km | Durée : 4h30 | Dénivelé : 250m
Carte : IGN 1/25000 TOP25 3426OT Mouthe, Métabief, le Mont d’Or
Accès : on accède à Métabief par l’A36 en venant par le nord de Dijon ou de Montbéliard, puis par la N57 via Besançon et Pontarlier. En venant du sud, il faut passer par Lyon puis A40, sortir à Lons-le-Saunier puis D678 jusqu’à Saint-Laurent-Grandvaux, ou A404, sortir à Oyonnax et poursuivre via Moirans-en-Montagne et Clairvaux-le-Lac jusqu’à Saint-Laurent-Grandvaux. De là suivre la D437 jusqu’à Chaux-Neuve.

Plus d’infos : site de Carnets de Rando

4. Le Vercors : les Hauts-Plateaux en pulka

Avec ses impressionnantes murailles qui le flanquent quasiment intégralement, le Vercors a des allures de forteresse. Le plus célèbre de nos grands massifs sédimentaires français abrite en son sein des randonnées forestières et de moyenne montagne agréables et variées. Mais c’est surtout au fil de ses crêtes que se dévoilent les plus incroyables de ses itinéraires. Au sud, la réserve des Hauts Plateaux et le Glandasse en constituent les espaces les plus sauvages avec, en toile de fond, le Mont-Aiguille et le Grand Veymont, son point culminant. Vivre l’expérience de la pulka sur les Hauts Plateaux du Vercors est peut-être le moyen le plus intense et authentique de s’imprégner de ces espaces sauvages. Dans ce grand désert blanc, l’aventure se fait immersive. Le randonneur est littéralement happé par l’immensité. Il s’évanouit dans cet océan de démesure. En autonomie, trois jours durant, j’ai parcouru des chemins invisibles dans les pas de Damien Parisse, accompagnateur à Experience Pulka.

Difficulté : moyen à difficile | Longueur : 24,5 km | Durée : 3 jours | Dénivelé : 750m
Carte : IGN 1/25000 TOP25 3237OT, Glandasse, Col de la Croix-Haute, 3236OT Villard-de-Lans, 3137OT Die, Crest
Accès : rejoindre Grenoble depuis Lyon par A48, ou depuis le sud, via Valence, par A7 puis A49. Après le péage de Voreppe, continuer par la rocade en suivant la direction Gap. Poursuivre par l’A51 (péage). Quand l’autoroute se termine, au rond-point, continuer tout droit par la D1075, direction Gap, Sisteron. Juste avant Clelles, en approche du Mont Aiguille, tourner à droite vers Chichilianne, par la D7. La remonter jusqu’au col de Menée, descendre de l’autre côté. Après une dizaine de kilomètres, dans un grand lacet à gauche, quitter la route à droite, direction Bénévise. Traverser le petit village en suivant la direction de Combeau. Se garer au terminus de la route. En venant du sud – ou si le col de Menée est fermé – il faudra rejoindre Châtillon-en-Diois : sortie A7 n°16, Loriol, puis direction Crest et Die par D104-D93. Après Pont-de-Quart, tourner à gauche direction Châtillon par D539. Traverser Châtillon et repérer, dans le village, la route du Col de Menée qui part à gauche. Après les Nonnières, dans l’épingle à droite, tourner à gauche, direction Bénévise et Combeau.

Plus d’infos : site de Carnets de Rando

5. La Montagne Ardéchoise : le Suc de Bauzon

C’est l’un des départements rhônalpins préférés des français ! La présence de ses célèbres gorges, inlassablement traversées en canoé par des milliers de visiteurs chaque année, y est sans doute pour quelque chose. L’Ardèche, ce n’est pourtant pas uniquement le Pont d’Arc ! A l’ouest du département, la Montagne Ardéchoise fait le lien avec les Cévennes et offre un terrain de jeu à la mesure des aventuriers. Dans l’ambiance si particulière, presque confidentielle, de l’hiver, on prend la direction le Suc de Bauzon, un volcan assoupi et conquis aujourd’hui par la forêt. Sa position géographique centrale en fait un belvédère idéal pour une première lecture de ce territoire et les bois qui l’environnent abritent un réseau d’itinéraires à raquettes faciles et bien balisés. Autant de bons points pour vous proposer une randonnée tous publics à la découverte de cette partie de l’Ardèche.

Difficulté : moyen | Distance : 7 km | Durée : 2h40 | Dénivelé : 210m
Carte : IGN 1/25000 TOP25 2837OT Lac d’Issarlès, Thueyts
Accès : Autoroute A7, sortie 20 « Montélimar Sud». Après le péage, suivre la N7 en direction de Montélimar. Au second rond-point de la zone commerciale sud, suivre la N102 à gauche, direction Aubenas, via Le Teil. A Aubenas, continuer par N102, direction Mende. La N102 finit par rejoindre l’Ardèche qu’elle suit d’abord en rive droite, jusqu’à Pont-de-Labeaume. La quitter à ce niveau en tournant à droite après le pont. S’engager sur la D536, direction Montpezat-sous-Bauzon. C’est une longue route qui s’élève encore et encore sur les hauteurs de la Montagne Ardéchoise. Traverser Montpezat en suivant la direction Sainte-Eulalie. On continue de monter puis survient le plateau. Ignorer la D110 à gauche qui rejoint Saint-Cirgues-en-Montagne et poursuivre encore moins de 2 kilomètres sur cette D536. Le Pub du Volcan est sur la droite de la route. Plusieurs espaces pour stationner autour du lieu.

Plus d’infos : site de Carnets de Rando

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En ski de randonnée nordique dans les Alpes du Sud

En ski de randonnée nordique dans les Alpes du Sud

Il y a quelques mois, François du Blog Un Monde d’Aventures et Nicolas de Carnets Nordiques ont été invités par Hautes-Alpes Ski de Fond pour découvrir, ou redécouvrir un itinéraire historique, en ski de randonnée nordique, La Haute route des Escartons qui couvre le nord des Alpes du Sud, reliant le Queyras au Briançonnais.

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La Haute-Route des Escartons était à l’origine une route permettant aux habitants du Queyras d’aller dans les autres vallées, en franchissant les montagnes. Petit à petit, ce trajet est tombé en désuétude, mais depuis quelques années il est remis en avant par les différents organismes de la région. En été il se fait en VTT, et en hiver, la route n’étant pas tracée, c’est le paradis pour les amateurs de grands espaces à parcourir en ski de rando ou en raquettes. 100 kilomètres et 2 200 mètres de dénivelés seront à parcourir, pour relier Saint-Véran à la vallée de la Clarée, le tout pouvant être fait en 6 étapes d’une vingtaine de kilomètre, distance reliant les différentes gîtes, à moins que vous ne préfériez bivouaquer où bon vous semble.

Vous pouvez bien entendu la parcourir en été et bivouaquer, ou en hiver comme nous l’avons fait, en ski de randonnée nordique, et dormir dans la neige.

Haute route des Escartons

Haute route des Escartons

Haute route des Escartons

Si nous avons le premier jour effectué l’une des étapes, entre Souliers et Cervières, en franchissant le Col d’Izoard (frontière entre le Queyras et le Briançonnais) après une bonne nuit à l’auberge, nous avons ensuite parcouru l’étape située dans la vallée de la Clarée (entre Névaches et le Col de la Buffère), participant par la même occasion à l’aventure nordique, qui est un rassemblement de passionnés de ski de randonnée nordique se déroulant tous les ans.

L'aventure nordique

L'aventure nordique

L'aventure nordique

Bien que très agréable, avec des paysages magnifiques, et une ambiance très chaleureuse, ce fut difficile, car chaque jour une vingtaine de kilomètres et 700 m de dénivelés jalonnaient nos étapes, et pour nous qui n’étions pas entraînés, nous avons sué pour suivre les autres participants !
Mais quel bonheur, si vous n’avez jamais fait de ski de randonnée nordique, je ne peux que vous conseiller de vous rendre dans les Alpes du Sud pour le découvrir, et traverser cette région très attachante où il fait beau presque toute l’année !
Vous pouvez retrouver les récits :
La Haute route des Escartons  et l’Aventure Nordique sur Carnets Nordiques, puis comment vivre une aventure nordique sur Un Monde d’Aventures.

Informations pratiques :
Le site Ski de randonnée nordique où vous trouverez toute les informations sur cette discipline.
Le site de la Haute Route des Escartons où vous trouverez les infos sur cet itinéraire.

L'aventure nordique

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5 sommets des Alpes à faire absolument

5 sommets des Alpes à faire absolument

Les Alpes, cet immense terrain de jeu pour les amoureux de l’altitude. Une vie ne suffirait pas à en écumer chaque recoin. A chaque visite, ce sont de nouvelles vallées qui sont à parcourir, de nouveaux horizons à découvrir et de nouveaux sommets à convoiter. Pics, éperons, aiguilles, têtes et autres becs : une constellation, que dis-je, une galaxie voire même carrément un univers de reliefs qui lancent tous un défi aux alpinistes du monde entier d’oser en atteindre les sommets. De l’Autriche à la France, ce sont des milliers de cimes dressées vers le ciel et autant d’arêtes et de faces pour (re)découvrir à chaque fois le plaisir de gravir les montagnes de l’arc alpin. Dans cet article bien évidemment non exhaustif – et qui pourrait même être complété de nombreuses suites à l’avenir – je vous présente 5 sommets des Alpes à faire absolument dans sa vie d’alpiniste !

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1. Le Grossglockner (Autriche – 3798m)

Le géant autrichien des Hohe Tauern est aussi le point culminant du pays le plus oriental de l’arc alpin. Dans cet univers où naissent les premiers 3000 mètres des Alpes, il se distingue parmi les autres. Le Grossglockner dispose d’une vraie élégance et s’impose au coeur d’un paysage de sommets moins impériaux. Sa voie normale, en face nord, est une course glaciaire où se bousculent des cordées innombrables. Pour en atteindre le sommet, à 3987 mètres d’altitude, je vous recommande plutôt l’ascension de la Stüdlgrat, cette magnifique arête rocheuse qui se déploie en face sud. Un bel itinéraire, très aérien sans être trop difficile, qui est, à mes yeux, la voie royale pour gagner la cime du Grossglockner.

Fiche technique : AD, 600m de dénivelé depuis Stüdlhütte, 8-9h

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2. Le Triglav (Slovénie – 2864m)

Autre pays, autre point culminant. De l’autre côté de la frontière de l’Autriche, c’est la Slovénie et les Alpes Juliennes. Dans ce massif petit par la taille mais grand par ses montagnes, le Triglav c’est un peu le baron local. Il est dit là-bas qu’on n’est jamais vraiment slovène tant qu’on n’en a pas atteint le sommet. Un dicton qui explique peut-être l’affluence, en plein été, sur cette magnifique crête rocheuse qui s’envole jusqu’au sommet, à 2864 mètres d’altitude. Avant la haute saison, la neige sera peut-être encore de la partie et un grand vent de solitude soufflera pour le prétendant au Triglav, seul face à la bête. Un grand moment à vivre pour des souvenirs éternels. Un must absolu !

Fiche technique : PD, 350m de dénivelé depuis Triglavski Dom, 4h

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3. La Cima Grande (Italie – 2999m)

C’est peut-être le sommet qui m’a le plus marqué à travers les Alpes. Peut-être aussi parce que la Cima Grande est la plus haute d’un ensemble de trois cimes particulièrement impressionnantes : les Tre Cime di Lavaredo, une merveille de la Nature dont on peut déjà profiter en tant que simple promeneur sans chercher à vouloir aller se percher au sommet. Mais ne vous fiez pas aux terribles faces verticales réservées aux grands grimpeurs de ce monde. La voie normale vous attend de l’autre côté, beaucoup moins engagée mais tout aussi exaltante. Dans l’univers incroyablement austère des Dolomites et au fil d’un itinéraire paumatoire et passionnant, vous atteindrez les 2999m d’une des plus belles montagnes d’Italie !

Fiche technique : AD-, 450m de dénivelé depuis le refuge Auronzo, 5h

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4. La Bernina (Suisse – 4048m)

Il y a bien des sommets prestigieux en Suisse mais la Bernina est tout un symbole, qui peut être gravi même par des alpinistes modestes. C’est en effet le sommet de 4000 mètres le plus oriental de l’arc alpin et un point de vue magnifique sur l’Italie et l’Autriche. La montagne est également connue pour abriter l’un des glaciers les plus crevassés d’Europe. En face sud, au départ du refuge Marinelli, c’est une belle ascension qui vous attend, variée et excitante. Une longue course, exigeante sans être très technique, où alternent épisodes glaciaires et rocheux jusqu’à un final magnifique à 4048 mètres. Une belle introduction à l’univers des 4000 suisses.

Fiche technique : PD+, 1235m de dénivelé depuis le refuge Marinelli, 8h

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5. Le Mont Viso (France/Italie – 3841m)

A cheval entre la France et l’Italie, entre le Queyras et le Piémont, le Mont Viso est un gigantesque phare qui domine la plaine du Pô. Il domine d’une tête tout ses rivaux alentours avec ses 3841 mètres qui en font le dernier sommet d’importance avant la Méditerranée. Plusieurs voies de difficultés croissantes existent pour l’atteindre. La voie normale est déjà très gratifiante, qui évolue dans un univers d’austérité, au fil de balises pas toujours bien visibles, dans des ressauts et gradins rocheux où la marche sportive se fait souvent un peu escalade. La course est longue, dans un univers unique et fascinant. Et, tout là-haut, peut-être aurez-vous, comme moi, la chance d’assister à un lever de soleil sur une mer de nuages déployée à l’infini. Le Viso ou un avant-goût de paradis.

Fiche technique : PD-, 1000m depuis le bivouac Forciolline, 6h

3009_Viso

 

 

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La Gaspésie en vélo

La Gaspésie en vélo

Vous êtes en couple. Adepte d’aventures folles, mais pas sportive pour un sou. Seulement voilà, votre homme vous parle de voyages à vélo avec des yeux énamourés. Finalement pourquoi pas ? Aperçu d’un voyage en Gaspésie de près de 1 000 km, un bel été indien canadien.

***

Sous ses airs de Bretagne, la Gaspésie abrite, à la pointe du Québec, un paysage de mer, de vallées et de falaises découpées.

C’est un cap, c’est un pic, c’est une péninsule. Une terre battue par les vents, arrimée aux contreforts des Appalaches.

En son coeur, des monts se dressent parmi les plus hauts du Québec (1 268 mètres, tout de même, pour le mont Jacques-Cartier). Avis aux amateurs, les caribous des bois raffolent de cet environnement.

Sur sa côte, la superbe route 132 longe le rivage entre terre et mer. L’itinéraire est apprécié des vacanciers et des cyclotouristes, chaque année plus nombreux à se lancer à l’aventure.

Préambule pratique

De la Gaspésie, on peut donc faire le tour en vélo. Ça vous prend le temps que ça vous prend, tout dépend de votre coup de pédale. Comptez environ mille kilomètres. 970, pour être précis, si vous suivez la Route Verte #1.

Qu’est-ce que la Route Verte ? Il s’agit d’un réseau cyclable, le principal en Amérique. Il compte une dizaine de pistes qui parcourent le Québec sur plus de 5 000 kilomètres.

En Gaspésie, la Route Verte #1 suit la plupart du temps l’accotement de la route 132. Les passages le long des routes secondaires sont peu fréquents. Mais rien ne vous empêche, si la circulation vous importune, d’emprunter des chemins de traverse et de vous perdre dans le bel arrière-pays. Ce que nous fîmes.

Gaspésie2

 

Par où commencer ?

Mont-Joli est un bon début. En partie car l’autoroute 20 (par laquelle vous arriverez probablement) passe par là. Mais surtout parce que le toponyme est beau. À défaut, Sainte Flavie, à 3 km de là, le long de la route 132, marque aussi un excellent point de départ.

 

Gaspésie3 Vaisselle en bivouac

Puis se pose la question de la direction à suivre…

Après mûre réflexion, nous avons fait le choix de commencer par nous lancer à travers la relativement plate vallée de la Matapedia, histoire de nous mettre en jambes. Et de poursuivre vers le sud avant de remonter vers la Haute-Gaspésie, plus physique. Il nous semblait judicieux de procéder de la sorte. D’autant plus que nous longions ainsi la mer au plus près, en roulant sur l’accotement de droite.

Belle idée non ?

Mais c’était sans compter les vents dominants de face, une fois passée la pointe de Gaspé. Ils furent si forts que nous avons décidé de ne pas poursuivre l’itinéraire, au-delà du parc national de Forillon, pour mieux prendre le temps découvrir la jolie pointe, le long des falaises du Cap-Bon-Ami.

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Pointe de Gaspésie

Deux sentiers sont autorisés aux vélos à l’intérieur du parc national de Forillon (le chemin qui mène à la plage et celui du Portage). Hormis ceux-là, il faut mettre pied à terre. Et en profiter, pourquoi pas, pour découvrir les alentours, naviguer autour du fameux rocher Percé, ou vers l’île Bonaventure et sa colonie de 60 000 fous de Bassan.

Gaspésie5 Rocher Percé

Épilogue

Nul besoin d’être en grande condition physique pour entreprendre une belle escapade en vélo. La résistance et l’envie priment sur la performance.

Chacun va à son propre rythme (une soixantaine de kilomètres par jour nous concernant, et ce fut très doux). En cas de fatigue, il suffit d’avoir à tout moment dans ses sacoches de quoi manger et se poser pour la nuit.

Rien de plus facile donc !

Preuve s’il en faut, après avoir découvert la Gaspésie, on a continué dans la foulée, direction la Véloroute des bleuets, le long du lac Saint Jean. Mais c’est une autre histoire…

D’autres idées de randos vélo à travers le Québec…

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La Mission Béarn vient de boucler le trek des 3 Vallées

La Mission Béarn vient de boucler le trek des 3 Vallées

N’en doutez pas une seule seconde : dans le Béarn, on vit à cent à l’heure ! Emporté par le tourbillon des événements et pas le rythme intense d’un programme sportif et tonique, Grégory et moi venons juste de poser nos valises. Sous la conduite dynamique de Gilles Bergeras, accompagnateur en montagne de son état et créateur du trek des Trois Vallées sur lequel nous étions engagés, nous avons marché cinq jours sur les sentiers oubliés de la montagne béarnaise. Un itinéraire en marge des standards attendus mais tout aussi spectaculaire et gratifiant que d’autres chemins très – trop ? – parcourus. Une intimité avec les vallées pyrénéennes qui se mérite, de Laruns au sommet du Pic d’Anie. En marge du programme, une avalanche d’activités outdoor. Vous vouliez un peu d’action pour vos prochaines sorties ? Regardez plutôt la vidéo ci-dessous ! (optez pour la version en HD720 dans les paramètres du lecteur)

PRATIQUE

C’est quoi : le trek des 3 Vallées est un nouvel itinéraire sur 5 jours qui se pose comme une alternative aux sections du GR10 ou de la HRP pour inviter à découvrir un autre visage des montagnes béarnaises que ceux sempiternellement parcourus. Au départ de Laruns, il relie ainsi Eaux-Chaudes, Accous, le plateau de Lhers et la Pierre-Saint-Martin pour s’achever au sommet du Pic d’Anie, à 2504 mètres. C’est un trek sportif – en moyenne 1000m de dénivelé quotidiens – avec possibilité de transport des bagages d’hébergement en hébergement. Pour le moment il est proposé en formule accompagnée avec Gilles Bergeras.

Comment on fait : le mieux c’est de réserver votre place pour l’un des deux prochains départs des 12 et 26 septembre 2015 auprès de l’office de tourisme de Laruns ou de la vallée d’Aspe ou encore directement sur le site de Gilles Bergeras, l’accompagnateur en montagne.

Combien ça coûte : c’est vendu à partir de 470 euros avec l’hébergement en pension complète, un pique-nique le midi,le transfert des personnes en taxi le jour 5 et l’encadrement par Gilles Bergeras. Départ assuré à partir de 5 personnes.

Face-à-face avec le Pic d'Anie, en arrivant au Pas d'Azuns au 4ème jour de marche.

Face-à-face avec le Pic d’Anie, en arrivant au Pas d’Azuns au 4ème jour de marche.

AGENDA DES PUBLICATIONS

 

Au-dessus de la Pierre-Saint-Martin, en direction des Ares d'Anie. Dernier jour de trek.

Au-dessus de la Pierre-Saint-Martin, en direction des Ares d’Anie. Dernier jour de trek.

 

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Garçon un Tabor, mais sans « H » s’il vous plaît

Garçon un Tabor, mais sans « H » s’il vous plaît

Mille milliards de mille Thabor ! Il y aurait donc plusieurs Thabor dans les Alpes ? Le premier, le plus connu, c’est bien sûr le célèbre Mont Thabor, qui domine le massif des Cerces du haut de ses 3178 mètres d’altitude. Un cap, une éminence, visible de pas mal d’endroits des Alpes du Nord, et un lieu de pèlerinage au propre, comme au figuré, pour nombre de marcheurs qui souhaitent le compter dans leur liste personnelle des sommets atteints. Mais alors l’autre Thabor, c’est lequel d’abord ? Privé de l’aura prestigieuse de son illustre parent, ce Tabor a l’altitude plus modeste a perdu un « H » dans la bataille. A seulement 2389 mètres, il ne concourt ici que dans la catégorie « montagne à vaches ». Du moins en face ouest, où a été tracée sa voie normale. En face est, c’est une autre affaire…

Isère Tabor randonnée

Dans les derniers lacets avant d’arriver au Lac Charlet. En contrebas, Saint-Honoré

Si l’été son sommet docile dominant d’une courte tête l’Oreille du Loup et le Piquet de Nantes – ses challengers – n’est pas un objectif spontané chez les randonneurs, il en est tout autrement une fois l’hiver venu. Sur ses immenses pentes qui dévalent comme des toboggans vers le plateau Matheysin en contrebas, les skieurs de randonnée s’en donnent à coeur joie. Débonnaire le Tabor alors ? Pas tant que ça au regard de la sanction infligée l’hiver dernier à la montagne. Un sommet qui se rebiffe, histoire de rappeler que, même si on n’est pas au Mont-Blanc, le respect et la prudence restent de mise pour tenter d’en courtiser les voies. C’est donc avec humilité et curiosité que je me suis lancé dans son ascension.

montagne rando randonnée linaigrettes

Les prairies à linaigrettes aux abords du lac Charlet

Pourquoi le Tabor quand, à 180°, on peut choisir entre l’Obiou, le Mont-Aiguille, le Grand Veymont ou le Taillefer ? Pour une raison évidente : en vacances à Saint-Honoré, je n’ai qu’à franchir le pas de la porte de mon studio pour démarrer cette randonnée. Une sensation appréciable que celle de n’avoir pas besoin de prendre sa voiture pour se lancer dans une course, aussi modeste soit-elle. Comme une impression de se contenter de sortir au jardin pour une petite promenade. Un jardin qui démarre au-delà des derniers bâtiments abandonnés de cette station restée à l’état de songe. Seules quelques résidences témoignent de cette époque envolée d’un projet avorté. La ruée vers l’or blanc éloignée, seules la tranquillité et une vue à tomber par terre sur la muraille du Vercors sont restées. Grand bien pour nous !

Qui croirait que ce succédané toponymique d’un fameux Thabor peut, ici, en Matheysine, dissimuler un si gratifiant spectacle ? Attention donc : un Thabor peut en cacher un autre !

Le sentier s’envole au-delà du bar-restaurant de chez Lysette, ultime trace d’habitat humain avant le lac Charlet. Avant d’entrer en altitude, il faudra s’acquitter de sa dette en forêt. Le sentier vers les alpages n’est pas le plus sinueux du monde. La rampe de départ sous les frondaisons des mélèzes tient plus de la piste de décollage que du sentier alpin. Un échauffement pour se rappeler qu’il n’y aura pas Tabor sans effort. Sous les rayons implacables du soleil, je m’élève maintenant sur un sentier bordé d’épilobes et dont l’orientation nord-ouest inflexible laisse peu de place à l’hésitation. Les pentes vertes du Pérollier se dressent à ma gauche, homogènes, presque impeccables. Le Lac Charlet n’est plus très loin.

Tabor Taillefer Matheysine randonnée Lac Charlet

Le lac Charlet et, en toile de fond, le sommet du Pérollier

Appelation présomptueuse que celle de ce laquet tenant aujourd’hui davantage de l’étang que de l’étendue royale que son prestigieux titre laissait supposer. Posé dans un repli de terrain, à l’ombre des soubresauts du Tabor, le lac Charlet constitue un lieu de pause agréable et évident. Son étendue saumâtre sert de domicile et d’incubateur à des centaines de têtards veillés par des grenouilles attentives. De l’attention il faudra aussi que le randonneur en fasse preuve pour débusquer les chamois qui se fondent parfois dans ce décor de jardin alpin. Les jumelles ne sont jamais de trop pour les repérer eux ou les ballets aériens de quelques hôtes de ces montagnes. De mon côté, le compteur a grimpé à deux vautours fauves.

vautours fauves rando Tabor Taillefer

Vautours fauves en vue : sortez les jumelles !

Dernière partie de l’ascension. La plus raide et la plus accidentée. Exit les chemins sans virage : l’itinéraire est soudain pris d’agitation alors qu’il cherche à se frayer un passage dans un versant lardé de barres rocheuses et de ruptures de pente. Hansel sans Gretel je me contente de suivre la piste des cairns comme les petits héros d’Andersen auraient suivi les gâteaux. Du lac, le sommet est donné en 1h30. Rattrapé par mes envies puériles de battre des records, je ne mettrai que 45 minutes. De quoi satisfaire l’égo mais guère le coeur et les mollets asphyxiés. Quand je sors la tête de mes genoux, c’est pour admirer enfin le paysage. Et c’est peut-être à ce moment-là qu’on réalise que le Tabor n’est pas un sommet si secondaire que ça.

Tabor Taillefer randonnée

Sur la crête sommitale du Tabor. Au fond, le massif du Taillefer et, plus loin encore, Chamrousse et Belledonne.

Je me trouve au centre d’un vaste amphithéatre où cohabitent entre eux des massifs de renom. La silhouette de l’Obiou retient mon regard au sud, fièrement campée à l’entrée du Trièves. Puis c’est la ligne du Vercors qui surgit presque intégralement, du Mont-Aiguille jusqu’au Moucherotte. Sous mes pieds, le Tabor se rompt en ravines infranchissables sur son versant oriental. En-dessous c’est la vallée de la Roizonne et, en face, l’austère et intriguant bloc du Grand Armet, prolongement méridional du massif du Taillefer dont le sommet trône au nord-ouest. Témoin de la présence des Ecrins de l’autre côté, le sommet de la Roche de la Muzelle s’aperçoit au-delà du col de la Baisse. Même Belledonne et Chamrousse répondent présents à l’horizon de la crête des Brouffiers.

Tabor Taillefer Grand Armet randonnée

Vers l’Est l’austère chaîne du Grand Armet

De ce petit trône inattendu qui jauge le plateau Matheysin, je plonge mon regard dans le bleu des lacs de Laffrey. Sous la canicule qui sévit sur les Alpes en ce mois de juillet 2015, le paysage entier luit d’une clarté crue, presque poisseuse. La chaleur me vole la clarté d’un belvédère mérité. Qu’importe, car ici, à 2389 mètres, je remplis enfin mes poumons d’un air frais qui devient rare en-dessous de 1500 mètres. Pour un peu, j’hésiterais presque à redescendre ! Qui croirait que ce succédané toponymique d’un fameux Thabor peut, ici, en Matheysine, dissimuler un si gratifiant spectacle ? Attention, un Thabor peut en cacher un autre !

INFOS PRATIQUES

Aventuromètre : 4/10
Durée : 5h
Dénivelé : 900 mètres
Carte : IGN TOP25 1/25000è 3336OT La Mure, Valbonnais
Accès : en venant de Lyon, rejoindre Grenoble par l’A48 ou, en venant de Nîmes ou Marseille par l’A7 puis, à Valence par l’A49. Le péage de Veurey franchi, continuer direction Gap par l’A480. Prendre la sortie 8 « Vizille, stations de l’Oisans » et continuer par la RN85. Au rond-point à l’entrée de Vizille tourner à droite, direction Bourg-d’Oisans et prendre la première sortie « Gap, Laffrey ». Monter la rampe de Laffrey et continuer en direction de La Mure par le RN85. Au rond-point de la ZI des Marais, tourner à gauche et, au rond-point suivant, tourner à gauche par la D115c direction Saint-Honoré. Continuer jusqu’à la station et se stationner en bout de route.
Topo : rejoindre l’extrémité du parking et descendre dans les alpages, derrière les bâtiments, en direction de panneaux de balisage. Monter tout droit en direction de la forêt par un chemin large et en lacets. Dans un virage, laisser le chemin principal et suivre à gauche un sentier qui part droit dans la végétation (présence d’un poteau indiquant « Lac de Charlet »). Suivre les marques jaunes jusqu’à un collet 100 mètres avant le lac. Pour rejoindre le Tabor il faudra à ce collet (panneau) prendre à droite un sentier balisé jaune (et cairné) s’élevant dans les alpages. Il contourne des ressauts, rejoint le fond d’un vallon, grimpe droit dans une courte cheminée suivie d’un sentier caillouteux et pentu. On atteint un replat légèrement ascendant qui permet de rejoindre un col sur la crête. De là obliquer à droite, au fil de la crête, pour rejoindre le sommet du Tabor. Descente : par le même itinéraire ou bien en poursuivant par la crête des Barres, au sud. Peu avant un large col remontant au-delà vers le Piquet de Nantes, tourner à droite pour rejoindre plus bas une piste qui zig-zague entre les paravalanches avant de rejoindre Saint-Honoré.

 

 

A propos de David

Auteur-voyageur, randonneur au long cours, avec une affection toute particulière pour les zones montagne, je me suis spécialisé dans la randonnée pédestre. Avec ma caméra, je fais découvrir des régions et des itinéraires de randonnée sur mon site et ma chaîne Carnets de Rando.